Des mémoires sur la pair-aidance à découvrir
Chaque année, dans le cadre du DU de pair-aidance en santé mentale*, les étudiants sont invités à réaliser un mémoire de fin d’étude. Le centre ressource de réhabilitation psychosociale nous invite à découvrir les résumés de 10 mémoires réalisés cette année. La diversité des thématiques abordées témoigne de la richesse et de la grande variété de missions que peuvent effectuer les pair.es aidant.es en santé mentale.
Ainsi, ces dix excellents travaux s’intéressent à l’intégration de la pair-aidance dans le cadre de l’accompagnement de différents troubles ou conditions neurodéveloppementale (trouble de la rêverie compulsive par exemple) ; à différents moments du parcours de soin (maternité, centres d’orthogénie, processus de sortie d’hospitalisation en psychiatrie) ; en lien avec différentes médiations (médiation animale par exemple) ; ou sur des thématiques spécifiques (le rôle du pair-aidant comme traducteur pour les professionnels ; la supervision et intervision des pratiques de pair-aidance ; l’accompagnement des soignants à une meilleure compréhension des usagers via la construction d’outils) et au rôle de la pair-aidance dans la lutte contre la stigmatisation.
Voici les dix mémoires et les liens qui les accompagnent – Pour télécharger les mémoires, cliquez sur le titre de chaque mémoire, vous accéderez alors à la page du catalogue de la bibliothèque !
• Pair aidance : le chien, un tiers vers la relation d’aide par Lise Boucheix
• Le pair-aidant autiste peut-il être un traducteur pour les professionnels ? par Jérôme Laffez
• La pair-aidance pour aider à rompre les tabous et les dénis des troubles et maladies psychiques par Coline Attal (bientôt en ligne)
*Le Diplôme Universitaire « Pair-aidance en santé mentale » co-porté par le centre ressource de réhabilitation psychosociale et l’Université Lyon 1 lance sa quatrième session à compter de novembre 2022. Cette formation est destinée à former des pairs-aidants qui favoriseront l’engagement dans les soins des personnes ayant des troubles psychiques sévères ou des troubles du spectre de l’autisme, grâce à des actions motivationnelles et psychoéducatives. Par leur partage d’expérience ils contribueront également à la modernisation des pratiques.