« Accompagner » le passage à l’acte

14 octobre 2025
14h30 - 16h00

« Accompagner » le passage à l’acte

L’acte, lorsqu’il apparaît sous une forme violente et destructrice, crée un sentiment d’urgence et nécessite une réponse rapide pour protéger le sujet et son environnement. Les comportements décrits comme « perturbateurs », « dérangeants », « problématiques », surtout lorsqu’ils se répètent, usent et mettent à mal l’équipe soignante qui peut se sentir provoquée, manipulée. Les réactions des soignants peuvent alors prendre différentes formes : un durcissement des règles qui vise à éradiquer le comportement, des « représailles », le désinvestissement voire l’effondrement collectif, le clivage ou encore un relâchement du cadre de soin allant jusqu’à l’effacement de toute distance.  Les contre-attitudes prennent dans ce cas le pas sur le désir de comprendre. Il devient alors difficile de prendre du recul et de différer la réponse pour tenter de lui donner du sens. Comment ne pas aggraver ces passages à l’acte et éviter qu’ils s’installent et se répètent ? Avec quels outils renouer le lien et résister à la destructivité ? Quelle place pour l’analyse des pratiques ?

Un patient hospitalisé « fugue » : passage à l’acte ou respiration « thérapeutique » ? Equipe soignante de l’unité Provence, Centre de Santé Mentale de Laragne et une usagère du GEM

Etats limites et passage à l’acte suicidaire : les outils de la prévention, Véronique BRAND-ARPON, Infirmière, Docteur en biologie de la santé, Centre de thérapies des troubles de l’humeur et émotionnels/borderline, CHU Montpellier

La « formulation de cas » : une boussole pour comprendre les passages à l’acte et revitaliser le lien soignant-soigné Pierre OSWALD, Psychiatre, Directeur de service et Anthony AREND, Infirmier chef – Hôpital Universitaire de Bruxelles